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 Un spoiler est, selon le Wiktionnaire, une « divulgation prématurée d’un élément clé (d’une intrigue, d’un jeu, etc.) susceptible de gâcher, de spolier d'une partie du plaisir. » (voir l'article)
Cet article contient des spoilers au sujet des tomes de la saga. |
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Leurs grognements inarticulés ne portaient pas d’autre message qu’une promesse de mort. |
— Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 2, page 22 | |
Les Raïs sont des guerriers cochons.[1]
Étymologie et surnoms[]
Ils sont appelés les guerriers cochons, en raison de leur apparence.[2] Raïs est un mot d’origine arabe signifiant « chef », « dirigeant » voire « président ».[3]
Description[]
Les raïs sont connus pour leur bêtises, leur malveillance et leur sauvagerie. Ils présentent une démarche chaloupée, des gestes frénétiques et un faciès porcin qui leur vaut le surnom de guerriers cochons. Ils ne font jamais de prisonnier, ils tuent tous leurs ennemis.[4] Ils ravagent tout sur leur passage et ceux qui ont subi des attaques ne veulent pas en parler.[5]
De leur côté, les Raïs faisaient preuve d’une incroyable sauvagerie et, rendus fous par la vue du sang, prenaient des risques insensés pour être les premiers à abattre un adversaire.
— Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 24, page 140
Ils n’hésitent pas une seconde avant d’attaquer une enfant. Ce sont des tueurs sans pitié, des monstres sanguinaires et impitoyables.[6] Ils lancent des hurlements sauvages et terrifiants.[7]
Apparence[]
Deux crocs jaunes pointent de leur lèvres inférieurs, sortant de la double rangés de crocs. Ils ont la peau verdâtre, couverte de pustules et pour compléter cet affreux tableau : deux cornes pointues sortent de leur front. Ce sont des créatures hideuses, trapus et musculeuses, plus petites que les hommes. Les raïs n'ont d’humanoïde que leur position bipède. Ils ont une tête repoussante composée d’un assemblage aléatoire de groin, crocs jaunis, cornes, pustules et abcès purulents.
Une corne unique sortait de son front pustuleux et une bave infâme coulait le long de ses babines. Il brandissait d’une main une massue piquée de pointes rouillées et de l’autre un coutelas ébréché.
— Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 24, page 140
Ils portent des armures et leurs jambes sont bardées de plaques d’acier qui se terminent par des sabots fourchus. Ils ont des massues, des épées, des sabres et des cimeterres.[8] Ils sentent pire qu’un poulet pourri.[9]
Lieu de vie[]
Les Raïs vivent de l’autre côté de la chaine du Poll, dans le royaume raï. Ils surveillent la chaine du Poll et y place des observateurs afin de prévenir des intrus.[10] Leur capitale se situe sur le flanc du volcan Kur N' Raï. La grande citée des guerriers cochons surplombe ainsi les marais d’Ankaï. Ils n’ont pas le droit de descendre sur Gwendalavir même s’ils passent souvent outre la surveillance des Frontaliers et des Sentinelles pour faire des incursions sauvages en Gwendalavir.[11] Cela fait des siècles que les Raïs tentent d’envahir l’Empire. Dans les premières trilogies, ils sont aidés par les Ts'liches qui facilitent grandement leur progression au Nord de l'Empire. Peu d’Alaviriens ont vraiment exploré le royaumes Raï. Ils sont dirigés par des rois fous et sanguinaires qui ne pensent qu’à s’entretuer. Dans L'œil d'Otolep, on apprend que l'Empereur a envoyé une Sentinelle explorer ce royaume. Ils sont les ennemis jurés de l'Empire et des Faëls , qui leur vouent une haine ancestrale.
Capacités[]
C’est une espèce intelligente car ils sont capables de mettre au point des stratégies guerrières et de tendre des pièges à leurs ennemis. Ils pensent collectif et ne semblent avoir aucune espèce de considération pour leur individualité car certain se suicide presque pour ralentir leurs adversaires.[2]
Histoire[]
Le Pacte des Marchombres[]
Une horde de Raïs attaque la caravane dont fait partie la petite famille Caldin et la massacrent.[6] Les Raïs tendent une embuscade à la caravane des Itinérants. Ils ont capté l’attention des Thüls avec une première horde pour permettre à la seconde de massacrer les Itinérants, désormais sans défense.[8]
Galerie[]
Anecdotes[]
- Il existe de nombreuses expressions : « par le roi des Raïs », « par les entrailles d’un Raï », [12] « par les tripes du roi des Raïs » [13] ou encore « face de Raï ! ».[14]
Notes et références[]
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 7, page 43-44
- ↑ 2,0 et 2,1 Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 24, page 140
- ↑ Définition Wikipédia
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 19, page 107
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 22, page 127
- ↑ 6,0 et 6,1 Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 2, page 23
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 24, page 138
- ↑ 8,0 et 8,1 Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 24, page 139
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 3, page 21
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 7, page 43
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 17, page 93
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 31, page 166
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie II, chapitre 8, page 219
- ↑ Le pacte des Marchombres, Ellana, partie I, chapitre 21, page 123